Les courses hippiques sont très populaires en France.
Elles sont organisées depuis 1891 à travers deux sociétés correspondantes à deux spécialités : le Trot et le Galop.
Le Trot
Les courses au trot sont divisées en deux disciplines : le trot attelé et le trot monté.
Le Trot attelé
C’est sans conteste la discipline la plus populaire auprès des turfistes. Les chevaux font carrière ce qui offre aux turfistes la possibilité de les suivre dans la durée. Un trotteur peut courir jusqu’à l’âge de 10 ans en France. Le trotteur est équipé d’un sulky sur lequel le pilote ou driver s’assoit pour courir la course.
Au fur et à mesure de la montée en puissance des performances, le matériel s’est considérablement allégé. Chaque gramme gagné permet de gagner des dixièmes précieux pour gagner une course hippique. Ainsi par exemple, le bois a été remplacé par le carbone pour la construction des sulkys.
Un trotteur doit rester au trot pendant la course. Le règlement autorise néanmoins quelques foulées au galop (15). Au-delà de cette limite, les commissaires de course interviennent en disqualifiant le cheval concerné. Ces situations sont la hantise des turfistes. Difficile en effet d’accepter de voir son pari partir en fumée sans avoir pu défendre ses chances. C’est la grande différence avec la discipline du galop.
Le Trot monté
Dans cette discipline, le jockey se trouve sur le cheval qui doit rester au trot. C’est une variante du trot attelé. Cette discipline permet à des chevaux compliqués avec un sulky de trouver une autre voie pour pouvoir exprimer leurs capacités. Cette pratique est beaucoup exigeante pour un cheval compte tenu du poids du jockey. Il faut impérativement des chevaux avec une morphologie solide pour encaisser le poids des courses.
Le Galop
Les courses de Galop sont organisées par la société France Galop. On compte deux spécialités : le plat et l’obstacle.
Le plat
Le principe de la course est le plus simple : partir au galop et arriver en tête. Ces courses puisent leur origine dans milieu aristocratique contrairement au trot qui demeure une activité plus populaire.
Les courses se courent sur différentes distances de 900 mètres à 4000 mètres. Les chevaux s’élancent à l’aide de stalle de départ.
L’obstacle
On dénombre 3 types de courses d’obstacle : les Haies, le Steeple Chase et le Cross-Country.
Dans les Haies, les obstacles sont composés de haies de fusains, assez bas (1.10m) appelés aussi balais.
Dans le Steeple Chase, les obstacles sont variés et plus impressionnants qu’en haies. C’est une discipline très difficile à la fois pour les hommes et les chevaux.
Les Cross Countries, quant à eux sont des Steeple Chase sur des obstacles naturels qui se courent sur de longue distances.
Pour chacune de ces spécialités, les aptitudes demandées aux chevaux varient. Ainsi par exemple, pour le Cross Country, les chevaux doivent avoir beaucoup d’endurance et doivent être de très bons sauteurs.
La catégorisation des courses en France
Les groupes
C’est la ligue des champions des courses hippiques. On y recense les meilleurs chevaux.
Les groupes sont subdivisés en 3 sous-catégories (les groupes 1, 2 et 3). Le sommet de la pyramide est matérialisé par les groupes 1. L’enjeu de ces courses est vital pour les propriétaires et les éleveurs. Les chevaux qui gagnent ce type d’épreuves peuvent prétendre à devenir étalon et ainsi prolonger leur carrière en qualité de géniteur.
Les listed races
Ces courses sont spécifique au monde du galop. C’est une catégorie qualitative qui se situe entre les courses à handicap et les groupes.
Handicaps ou courses à conditions
C’est le cœur du réacteur du PMU. Ce sont des courses moyennes qui représentent 80% de l’offre de paris hippiques en France. Ces courses sont très difficiles à déchiffrer car le niveau est nivelé par des surcharges de poids au galop.
Au trot, cette équité des chances se matérialise par le rendement de distance. Cela rend les courses plus homogènes.
Courses à conditions A ; B ; C ; D ; E ; F
Ces courses, en dessous des groupes, sont classées par ordre alphabétique croissant. Ainsi les courses A sont censés être d’un niveau supérieur aux courses C par exemple.
Courses à réclamer
La particularité des ces courses de niveau moyen réside dans le fait que tous les chevaux présentés sont à vendre. Elles ont été créées pour permettre aux turfistes de devenir propriétaire en achetant un cheval prêt à courir.
Les tuyaux
’est l’obsession du turfiste. Avoir un tuyau de la part d’un initié (entraîneur, propriétaire ou jockeys) est précieux. Le turfiste a le sentiment de détenir une information confidentielle capable de lui faire gagner de l’argent aux courses. Les tuyaux au turf ont une fâcheuse tendance à se répandre sur un hippodrome à la vitesse de la lumière. Chaque personne concernée a souvent envie de partager son tuyau ou son pronostic à un ou plusieurs proches qui ont eux-mêmes envie de le partager etc…
Les vrais tuyaux hippiques sont souvent gardés par l’entourage du cheval de sorte à éviter le scénario décrit précédemment. Le seul moyen pour en bénéficier secrètement est de tisser un réseau de qualité avec les entraîneurs pour recueillir leurs ressentis. Cette démarche prend beaucoup de temps.
Pour compléter ce tour d’horizon sur les courses hippiques, découvrez aussi notre présentation du marché hippique français.