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Qui suis-je ?

Nicolas Renault

Les courses hippiques sont entrées dans ma vie à mes 30 ans par la lucarne de France Courses et n’en sont jamais sorties.

J’ai été aimanté par cette combinaison incandescente de cérébralité, de sport, d’argent et au final d’émotions à laquelle s’ajoutait une puissante fascination pour le cheval. En y réfléchissant bien, j’étais prédestiné à cette rencontre hippique dans la mesure où je suis né dans un terreau de trotteurs (la Normandie) issu de parents passionnés par les courses.
Je peux avouer sans fard que je suis passé par toutes les affres des turfistes captivés accumulant pertes financières, démotivation et perte de confiance en soi.

« LES CONDITIONS ESSENTIELLES POUR RÉUSSIR SONT LA PATIENCE ET LA CERTITUDE DU SUCCÈS »

— John Davison Rockefeller

Je suis certain que ce que vous allez lire maintenant va résonner dans votre propre histoire. On est tous passés par là. Qui n’a pas connu l’espoir d’avoir trouvé la bonne sélection hippique, ressenti la joie puissante d’avoir fait une découverte et d’avoir respiré l’émancipation financière.

Seulement, voilà, en règle générale, ces sélections hippiques ne résistent pas à l’épreuve du temps. Je suis passé par là et je connais par cœur les processus psychologiques d’abattement qui en découlent. Affronter le regard des mêmes personnes que l’on a enthousiasmées, revoir à la baisse son changement de vie et bien d’autres encore. Si on m’avait prévenu du niveau de difficulté au début de ma démarche, je ne suis pas sûr que mon histoire se serait écrite de cette manière.

Emporté par ma passion dévorante, j’ai été téléporté dans une caverne dédiée à la recherche hippique pendant 21 années.

Comme disait Samuel Beckett,
«Toujours essayer. Toujours échouer. Pas grave. Essayer à nouveau. Échouer à nouveau. Mieux essayer. Mieux échouer. Vous n’imaginez pas tout ce qu’on peut obtenir en tentant l’impossible avec le courage d’échouer plusieurs fois, toujours mieux. »

Les défaites nous forcent à comprendre nos erreurs de jugement alors que les victoires peuvent masquer des faiblesses d’analyse. Grâce à ces 21 années que j’ai consacrées à l’analyse des courses hippiques, je suis aujourd’hui reconnu comme étant un professionnel turf dans le domaine du trot.

Ces 21 années de jeux m’ont permis d’atteindre une expertise du turf et devenir un professionnel PMU se traduisant par :

1. Une connaissance pointue du milieu hippique

2. Une maîtrise du pari, des enjeux et de la psychologie

3. Une compétence technique de l’écosystème : les chevaux, les entraîneurs, les pilotes et les différents types de courses proposés au trot.

4. Un réseau établi par le propriétaire et l’élevage.

5. Un suivi précis d’un bilan financier et des statistiques liées aux coups joués (coefficient de réussite gagnant / placé, % de réussite par jockey, hippodrome..).

Je me suis donc attaqué sans le savoir à la seule question qui vaille : peut-on gagner de l’argent aux courses ? Pour être tout à fait honnête, je ne m’attendais pas à devoir explorer autant d’aspects et somme toute à vivre autant de difficultés pour apporter une réponse à cette question. J’ai creusé inlassablement avec l’énergie d’un marathonien et l’opiniâtreté d’un chercheur la réponse à cette question. J’en suis arrivé à établir qu’il est possible de gagner de l’argent aux courses, mais qu’il faut absolument conjuguer tous les paramètres de protection face aux forces des jeux d’argent que sont l’analyse, la rigueur et la force mentale. Sans ces attributs, la machine à recycler que constitue le PMU ou tout autre opérateur vous absorbera inévitablement.

l'analyse turf

L’analyse

Au sens décomposition d’une chose en ses éléments, d’un tout en ses parties. Nous y reviendrons abondamment dans ce site, car c’est la colonne vertébrale pour espérer réaliser des bénéfices financiers.

Je me suis aperçu au fil de mes formations que bon nombre de turfistes ne savaient pas correctement analyser une musique et qu’ils avaient une connaissance limitée de l’animal, de sa physiologie et de sa carrière sportive.

Difficile pour eux de hiérarchiser la valeur des chevaux, de mesurer le niveau d’une course excepté pour les plus prestigieuses et enfin de décoder la stratégie de l’entraîneur pour la gestion de carrière de ses montures.

la rigueur du turfiste

La rigueur

Pour faire barrage aux tentations du jeu, mais également pour mesurer précisément sa performance financière et statistique.

Pour la plupart des turfistes, cette rectitude représente une souffrance difficile à tenir dans la durée. Beaucoup d’entre eux se mentent à eux-mêmes en minimisant leurs échecs et en glorifiant leurs coups gagnants. Ils entretiennent ainsi une duplicité coupable qui masque en réalité de nombreuses faiblesses dans leur façon de jouer.
Noter quotidiennement des pertes revient à se culpabiliser à la fois sur le fait de perdre de l’argent, mais aussi sur son incapacité à en gagner.

Je dois l’avouer sans fard, mais je suis passé par toutes ces phases qui sont je le pense associées au jeu d’argent.

La force mental du turfiste

La force mentale

Indispensable pour surmonter les écarts inhérents à toutes activités prédictives.
Le mental est devenu un mot très à la mode provenant du milieu sportif de haut niveau. Comment le définir en quelques mots ?

Avec le temps, j’en suis arrivé à appliquer l’adage « pas de grandes joies et pas de grandes peines ». Là encore, je consacrerai un chapitre sur cet aspect du jeu.

L’objectif de ce site est de vous partager toutes mes connaissances en la matière sans omissions. J’espère qu’il fera de nombreux émules qui n’hésiteront pas à bousculer ce contenu pour atteindre, souhaitons-le, le Graal tant espéré par tous les turfistes.

Difficile de ne pas finir sur une nouvelle citation issue du livre de Mayeul Caire : « Le plus dur dans le Turf ce n’est pas de trouver le gagnant, mais de le jouer ».

Pour en apprendre un peu plus sur le monde hippique, c’est par ici :

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